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Le réseau SWITCH est spécialisé dans les formations en habilitations électriques. Composé de formateurs indépendants partout en France, ils vont pouvoir intervenir pour effectuer des formations préalables à l’habilitation d’un ou plusieurs salariés. L’habilitation électrique est une exigence réglementaire, régie par la norme NF C 18-510 / A1 et expliquée par l’INRS. Cette semaine, nous allons voir comment s’articule la démarche d’habilitation électrique, pour éviter tout accident du travail d’origine électrique.
Pour commencer, nous allons vous donner une définition simple : « L’habilitation électrique s’applique à tous les travailleurs qui effectuent des opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage et nécessite une formation préalable ».
L’habilitation est une reconnaissance par l’employeur de la capacité d’une ou plusieurs personnes d’effectuer en toute sécurité les tâches qui lui sont confiées. Cette habilitation va concerner l’ensemble des opérations d’ordre électrique ou non.
Afin de pouvoir habiliter un salarié, il est important de prendre connaissance des 7 étapes de la démarche d’habilitation, afin que la formation préalable corresponde aux critères de votre entreprise et des tâches que le salarié va devoir effectuer.
Cette étape va consister à répertorier la ou les activités qui vont être confiées au salarié concerné.
- Type d’opération (électrique ou bien non électrique).
- La fonction du travailleur (il va diriger seul l’opération, il va être sous la direction de quelqu’un ou bien il va diriger lui-même l’opération).
- La nature des opérations (travaux, interventions, consignations, manœuvres ou encore essais).
- Le type et les caractéristiques des installations (domaine de tension, nature du courant ou encore technologie utilisée).
- Les conditions de réalisation des travaux envisagés.
Plus l’analyse de l’activité sera précise, plus le dialogue entre l’employeur et le centre de formation ou le formateur sera fluide. En effet, cette analyse d’activité va orienter le choix de formation pour les salariés.
Cette seconde étape va être découpée en deux, il va falloir évaluer :
- Les compétences « techniques » du salarié (diplômes, titres ou certificats professionnels ou encore expérience notable dans l’activité, ici l’électricité).
- Les aptitudes du travailleur (généralement, elles s’analysent via l’expérience et le savoir-être).
A noter : les critères peuvent varier selon les caractéristiques des installations ou encore la fonction du travailleur.
Cette étape reprend l’étape 1 et 2. Il s’agit ici de confirmer l’adéquation entre l’activité de l’entreprise et les compétences et aptitudes du salarié d’effectuer en toute sécurité les tâches qui lui sont confiées.
En toute logique, le choix de la formation va dépendre des conclusions des étapes précédentes. Cette formation va permettre d’acquérir une compétence professionnelle dans le domaine de la sécurité électrique. Les formations en habilitation électrique sont composées d’une partie théorique mais aussi pratique. C’est ici qu’intervient le formateur SWITCH.
Le formateur en habilitation électrique va avoir un rôle décisif car il va devoir évaluer les connaissances théoriques et pratiques de chaque apprenant. Le formateur va également émettre un avis de fin de formation (positif ou négatif) et le transmettre à l’employeur, qui prendra la décision d’habiliter ou non son salarié.
Il est important de savoir que l’habilitation, autrement dit le « titre d’habilitation » est délivré par l’employeur, et non par le formateur.
Dernière étape de cette démarche, le suivi régulier de l‘habilitation : en effet, l’habilitation doit être revue ou bien mise à jour surtout en cas de modification d’installation ou bien d’évolution des méthodes de travail.
Et voilà, nous arrivons à la fin de cet article sur la démarche d’habilitation. A noter, que les formations préalables apportent uniquement des connaissances sur la prévention du risque électrique. Si le salarié n’a pas toutes les compétences techniques requises, il conviendra de lui faire suivre une formation technique. Les formations peuvent être réalisées en interne ou bien par un organisme extérieur, sauf les formations préalables à l’habilitation pour travaux sous tension, qui doivent être réalisée par un organisme agrée.
